jeudi 9 avril 2015

1ère journée à St Hippolyte

Quelle joie de retrouver mes amis auteurs et illustrateurs jeunesse au salon de St Hippolyte!
Un contexte convivial, un salon familial.
Les photos parleront pour moi ce soir: je suis fourbue!
Avec Gaëlle, Valy et Chadia, l'équipe de choc!

Animation avec des PS et des MS

Nous avons fait des traits et des points.


Œuvres de la classe de PS et MS

Œuvres de la classe de GS

(Mes œuvres...)
Joël très inspiré

Gaëlle

Bénédicte

Gaëlle

Chadia
Pas le temps de prendre des photos avec les 2 classes de CM, mais je peux vous dire qu'ils ont bien participé. Beaucoup de questions. "Comment t'as eu l'idée de faire auteur?"(Yes!!!) "Combien tu gagnes?"(Heu...) "Tu as fait combien d'années d'études?"(Hou là!...)
Je les ai quittés sur ces épineux problèmes de ponctuation:
Allons manger mamie
et
La maîtresse dit l'élève est idiote
Alors, alors?  Réponse demain... Si pas HS!

mercredi 8 avril 2015

French children's book authors

En marge de mon actualité, c'est l'actualité générale des auteurs et illustrateurs jeunesse français que je tiens à mettre en avant aujourd'hui, en publiant l'interview de Marie Sellier parue dans Publishing perspectives.

To my friends and my family from all over the world, have a look on the french authors situation.

French Children’s Book Authors Suffer Pint-sized Payments

With meager advances—often just 500 euros—and royalty rates of 3-8%, French children’s book authors have much to complain about.
By Olivia Snaije
Marie Sellier
Marie Sellier
While the children’s book market sector in France is one of the most dynamic, children’s book authors have long been grumbling silently and recently not so silently about their contracts. Their royalty payments range between 3 and 8 percent, which they share with the illustrator when there is one, versus the 8-12% other authors receive. Moreover the VAT on this revenue recently rose from 5.5% to 10%. Last November their complaints came to a head at the children’s book fair held in the Paris suburb of Montreuil, where children’s authors and illustrators had a stand where they officially protested their situation in an official charter that outlined out their grievances.
They also wore T-shirts that said “Les auteurs, bientôt tous à poil?” (Authors: soon to be naked?) They asked: “How is it possible that we are the weakest link in a system that generates 5.5 billion euros per year, provides 670,000 jobs, and is part of the culture industry that contributes seven times more to the GDP than the automobile industry?”
At the end of 2014 an amendment to the law on author’s contracts went into effect with modifications concerning digital rights but no changes were made concerning royalties for children’s book authors.
We spoke with one of the leaders in the fight for children’s author’s rights — Marie Sellier, children’s book author and current president of the SGDL, or the Societé des Gens des Lettres, (founded by Balzac, George Sand, Victor Hugo and Alexandre Dumas in 1838), the French equivalent of the Society of Authors in the UK.
PP: Can you give us some background on the issue?
Image from the protest t-shirt worn by French children's book authors.
Image from the protest t-shirt worn by French children’s book authors.
Sellier: It is an historical aberration that children’s authors are paid so little. Many are only paid 2% in royalties. In some cases authors and illustrators together made 8%, which they would share, but percentages have since gone down. It’s usually around 6% for both author and illustrator. There are some authors who write children’s books and books for adults for the same publishing company and will receive 5-6% for the former and 10-12% for the latter.
Thirty years ago when the children’s book market began to do so well, publishers told authors, well yes, you’re paid less but you will sell more. Authors accepted that explanation. But let’s not forget that a YA book sells for 13 or 14 euros, whereas an adult novel sells for around 20 euros. I’ve met with the children’s section of the SNE (The French Publishers Association) often and they tell me that the break-even point is higher for children’s books. I don’t understand this since we sell so many books. What is for sure is that foreign authors published in France earn more than we do; agents often negotiate their rights. But for us, it’s next to impossible to negotiate a better percentage — publishers apparently think that there’s an entente.
How do children’s book authors make a living?
It’s very difficult. Advances are in free fall. For children’s books, sometimes, they are not even paid 500 euros for a text plus illustration. Authors are invited to classrooms and to book fairs for which they are paid, although they are not paid when they do book signings. Most authors get by not on what they earn from their books but from what they make on peripheral activities.
What are you doing to try to change the situation?
We have gotten the Conseil Permanent des Ecrivains involved. This organization brings together all authors associations — 16 in all. Authors in mass trade publishing as well as BD (comic book) authors support us. Publishing is at turning point. There have never been as many authors joining associations as now. There has been too much exploitation. We have had meetings with publishers and have told them that this can’t go on, and we’ve asked them to come up with a proposal. Consequently, the Ministry of Culture, the MOTif (an “observatory” for the book business) and the Publisher’s Association have commissioned a big study on authors’ financial situation. I’m hoping that next year we’ll have a better idea of the situation.
Nothing justifies the fact that children’s book authors are paid so little. Since when does writing less mean that you should be paid less?

lundi 6 avril 2015

Salon de Saint Hippolyte J-3

A partir de jeudi, je serai à St Hippolyte, près de Perpignan. (Oui, je sais, y'en a qui n'ont pas de chance, dans la vie...)
Au programme, deux jours d'animations scolaires. J'espère que les classes ont bien révisé. Contrôle surprise à l'arrivée - ah zut, en fait, contrôle tout court!
Je rigole... Quoi que... Réponse dans trois jours.
N'oubliez pas votre trousse et du papier! Ben oui, quoi, on ne va pas se tourner les pouces. (Bon, pour ceux qui oublieraient, l'organisatrice sortira sa baguette magique, mais seulement si vous êtes très sages...)
Après ces deux jours de folie créative, je vous attendrai en dédicaces samedi et dimanche. La libraire a prévu des piles de livres. Il y en aura pour tout le monde, même pour ceux qui seraient restés à l'heure d'hiver et qui arriveraient cinq minutes avant la fin!
Après cette mise en appétit, vous n'avez plus d'excuse pour aller à la plage. Non mais.


samedi 4 avril 2015

Il est arrivé!

Ce matin, surprise, surprise: un colis dans ma boîte aux lettres!


Nous étions trois à l'attendre de pied ferme: les deux auteurs et l'illustratrice.

 Voici les deux auteurs. 
Anne-Angélique Zémour est psychanalyste. Il fallait bien ça pour ne pas raconter n'importe quoi!
Dans cet album, un enfant parle du comportement de sa mère. Quand elle déborde d'enthousiasme et d'énergie, il s'imagine qu'elle prépare un voyage au Pôle Nord. Quand c'est l'inverse, elle serait plutôt en partance pour le Pôle Sud. On voit par ailleurs que toute la famille souffre, notamment grâce aux magnifiques illustrations foisonnantes de détails de Nathalie Occédat qui a été très inspirée.
 Laissez-moi vous raconter comment l'idée de cet album a germé. Il y a environ deux ans, rappelez-vous, un nouveau mot était dans tous les médias: bipolarité. Documentaires télé, articles dans les magazines, reportages au 20h. Mais qu'est-ce qui pouvait bien se cacher derrière?
Tout simplement ce qu'anciennement on nommait les troubles maniaco-dépressifs.
Alors que les médias en faisaient leurs choux gras, je me suis aperçue qu'il n'existait aucun album jeunesse sur le sujet.
Personnellement, le terme bipolaire m'évoquait les deux pôles géographiques.
Avec pour point de départ ce concept de pôles, je me suis rapprochée de mon amie Anne-Angélique, une professionnelle des troubles psy, pour que le texte soit clair, cohérent, précis tant au niveau des symptômes que de la réalité quotidienne de cette maladie. Et voilà! Ce projet un peu fou est maintenant devenu réalité.


mercredi 1 avril 2015

Et pendant ce temps-là...

Ce petit billet pour répondre à une question récurrente des enfants: comment tu as eu l'idée, pour ton histoire?
***
Quand tous les éditeurs sont à la Foire Internationale de Bologne, les auteurs se sentent seuls, abandonnés - ce qui n'est pas précisément le cas, puisque là-bas, les éditeurs négocient les ventes de leurs livres à l'étranger!
Mais force est de constater qu'à la maison, c'est le calme plat: zéro mail, zéro appel...
Pour garder l'esprit alerte, l’œil vif, le poil soyeux, la main courante, les auteurs en profitent pour engranger de nouveaux projets.

Il faut se laisser surprendre... Parfois, ouvrir ses mails suffit! Lorsqu'une illustratrice vous contacte pour vous faire une proposition honnête, vous vous dites "tiens, pourquoi pas?" (Traduction pour les non initiés: vous avez ouvert son book et vous avez flashé!)
C'est ce qui m'est arrivé avec Anaïs Nocera.

L'une de ses illustrations m'a tapé dans l’œil, et j'ai immédiatement eu l'histoire qui lui convenait (jamais aussi bien servi etc.).
Le projet est en cours... et sera dans les boîtes mail des éditeurs un de ces jours...
En espérant que ce soit le projet qui leur convienne!

lundi 30 mars 2015

Un album sur les troubles bipolaires

Aujourd'hui, c'est la journée mondiale des troubles bipolaires. 1,5 millions de français en souffrent, autant dire que ce nouvel album répond à un réel besoin: celui des enfants confrontés à un parent tantôt euphorique, tantôt dépressif...
Avec Anne-Angélique Zémour, psychanalyste, nous nous sommes attachées à montrer tous les aspects de la maladie pendant ces deux phases, d'où le côté réversible de l'album et son double titre.
Rappelons que cette maladie peut conduire au suicide, que 15% de ceux qui passent à l'acte ne se ratent pas, qu'elle se soigne par des médicaments et une prise en charge psychiatrique.
Quand Maman part au pôle Nord / Quand Maman part au pôle Sud, à la Plume de l'Argilète, avec les très belles illustrations de Nathalie Occédat.