vendredi 31 octobre 2014

Horreur, malheur

L'horreur a commencé à la première seconde de la première minute de la première heure du jour...
... and will spread all night long deep inside your mind!
Trick or treat, Halloween is back!

mercredi 29 octobre 2014

le Trait et le Point dans la presse

Le voici, l'article du Midi Libre paru mardi dernier sur le Trait et le Point aux éditions NordSud:
Pour ceux qui ne visualiseraient pas bien, la lecture en sera plus confortable directement sur le site du Midi Libre, ici!
(Et contrairement à ce que la légende sous la photo pourrait laisser croire, c'est bien un album à lire dès la maternelle!!!)

Et pendant que j'y suis, une chronique de septembre qui se cachait dans les méandres de la blogosphère, mais qu'Aurélie Garnier, la Miss Marple du Net chez Circonflexe, a dénichée, et qui parle d'Un petit point de rien du tout. C'est par là, sur le site d'apprendre à éduquer...

Un projet ambitieux

Cela faisait longtemps que je souhaitais écrire un album pour enfants parlant des bipolaires, car en la matière, les nouveautés ne se bousculent pas (les anciennetés non plus, d'ailleurs). Pour résumer, il n'y a rien!
Depuis quelques mois, on en entend parler partout. Sous ce terme se cachent ceux qu'anciennement on nommait les maniaco-dépressifs, car ils alternent des phases plus ou moins marquées d'euphorie et de dépression, faisant vivre à leur famille un véritable enfer. Seuls des médicaments peuvent les stabiliser, encore faut-il qu'ils les prennent, car bien sûr, cette maladie, pour eux, n'en est pas une!
Le sujet étant trop sensible pour faire l'impasse sur une vision professionnelle, au printemps, j'ai sauté le pas en demandant à une amie psychanalyste, Anne-Angélique Zémour, de co-écrire l'histoire.
La blonde et la brune hier, heureuses de leur contrat!
Voilà comment est né Quand maman part au Pôle Nord / Quand maman part au Pôle Sud.
Restait à trouver l'éditeur... Car inutile de vous dire qu'un texte touchant à la psychiatrie fait peur. Malgré des réponses élogieuses d'éditeurs généralistes, aucun d'entre eux n'a accepté de s'engager dans l'aventure. Nous nous sommes donc tournées vers un éditeur spécialisé, et une réponse positive n'a pas tardé!
La plume de l'argilète (composé de professionnels du secteur médical) a été enthousiasmé par le projet. Cet éditeur de forme associative n'édite que des textes qui abordent le handicap et la maladie. Ce sont des passionnés qui souhaitent trouver dans le livre un moyen supplémentaire d'expliquer clairement des choses délicates au grand public.
Maintenant, y'a plus qu'à faire les illustrations!

vendredi 24 octobre 2014

Pour faire écho à mon billet sur le métier d'auteur jeunesse

Dans mon dernier billet, vous aurez sans doute compris qu'être auteur jeunesse ne s'improvise pas... et pourtant si!
Prenons mon cas personnel: 8 ans dans la profession, et c'est seulement après un grave accident en novembre 2012 que j'ai décidé de me "professionnaliser". En effet, aucune école ne délivre un diplôme d'auteur jeunesse. Il y a cependant des voies plus ou moins royales - fac de lettres, de philo, licence des métiers de l'édition... Mais on en revient toujours au même: quelque soit son cursus, une fois devant son écran, l'auteur est seul avec son texte. Le reste? Il l'apprend sur le tas. Il rame,  il y arrive, mais au prix de quelle énergie! Pour éviter les impasses et aller plus vite, il existe pourtant de nombreux organismes professionnels qui sont là pour l'épauler. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse est de ceux-là.


La semaine dernière, j'y ai suivi une cession intitulée "Auteur jeunesse, un métier", l'occasion de faire le point sur mes connaissances dans divers domaines.
En tant que présidente de la SDGL (société des gens de lettres), Marie Sellier a ouvert la formation avec un mot d'ordre: engageons-nous - au moins à nous poser de bonnes questions!
Fred Bernard et François Roca ont pris la relève: ce tandem qui fonctionne depuis 18 ans et 20 albums a suscité de nombreuses questions... et leur témoignage ne dépare pas mon billet précédent. Grâce à Isabelle Sivan, avocate spécialiste du droit des auteurs, nous avons épluché le contrat d'édition et le statut fiscal des auteurs. Un gros morceau: il y avait presque autant de cas que de personnes présentes! Valérie Ichou qui représentait le CNL nous a listé les aides aux auteurs. Souvent méconnues, elles représentent une vraie chance de faire avancer un projet qui nous tient à cœur. C'est Sylvain Moratille de la Sofia qui a présenté le droit de prêt en bibliothèque, en rappelant que tous les auteurs ont intérêt à s'affilier: la Sofia leur verse directement leur droit sans passer par la case éditeur. (Qui dit pas d'intermédiaire dit assurance d'avoir son argent en temps et en heure - et en intégralité!) Pépito Lopez, Directeur Artistique de Syros, est venu nous expliquer son métier, un éclairage important notamment pour les illustrateurs présents. L'occasion de mesurer encore l'importance de la visibilité et de la communication de l'auteur. Pour finir, Valérie Cussaguet des éditions Les fourmis rouges est longuement revenue sur ses motivations et ses choix professionnels. Un débat très instructif s'en est suivi avec pour toile de fond l'économie si particulière du livre. Deux journées intenses d'où je suis revenue plus déterminée et motivée que jamais. Dans le TGV du retour, une question me taraudait: pourquoi avoir tant attendu pour me "professionnaliser"?

mercredi 22 octobre 2014

Le métier d'auteur jeunesse

En cette période où de nombreux jeunes choisissent une orientation, il me semble important d'expliquer à quoi nous passons nos journées.
Le quotidien d'un auteur jeunesse est un exercice complexe.
A la base, il faut être créatif, avoir des idées et savoir les mettre en forme. Puis vient l'étape de l'envoi. Là, il s'agit de cibler les éditeurs à qui ce projet peut convenir. L'auteur doit donc avoir quelques connaissances de marketing et de commercial pour faire ses propres études de marché et vendre son texte. Quand ce texte a la chance d'avoir retenu l'attention d'un éditeur, il négocie son contrat (ou tente de le faire!!!), ce qui sous-entend des connaissances juridiques liées aux usages de la profession. Assurer le SAV n'est pas une mince affaire, jugez plutôt: dédicaces, interviews, rencontres scolaires, salons, ateliers dans les médiathèques, etc. Cela implique de répondre favorablement à des invitations, mais aussi d'en susciter. Là encore, l'auteur doit faire preuve de talents marketing. Il assure également sa promotion personnelle via un blog ou une page Facebook. Parallèlement, il gère une partie administrative non négligeable. Petite liste non exhaustive: répondre aux mails d'éditeurs, de libraires, d'organisateurs de salon, relancer les éditeurs, les libraires, les organisateurs de salon, échanger des infos entre professionnels, s'encourager mutuellement, s'affilier aux organismes professionnels  tels que la Sofia, la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, la Maison des artistes, l'agessa, etc. Pour couronner le tout, il doit devenir un pro de la comptabilité car c'est lui et lui seul qui tient les cordons de sa bourse. Se posent très vite des questions concrètes: comment faire une facture, quel régime déclarer, comment gérer ses frais réels? Eh oui, la fiscalité est une autre facette du travail, qui l'eût cru?! Bref, un métier très complet que celui d'auteur ou d'illustrateur jeunesse, un métier passionnant et enrichissant qui s'inscrit dans une dure réalité: sans l'auteur, le livre n'existe pas. Paradoxalement, il est le seul maillon de la chaîne du livre à ne pas pouvoir vivre de son activité. Sauf rares exceptions, le livre jeunesse est un appoint à une activité principale qui génère le gros des revenus. Par exemple, un auteur exercera le métier de documentaliste et un illustrateur, celui de graphiste.
Un seul chiffre: un texte sur mille est publié. La sortie d'un livre est donc à chaque fois un petit miracle!


lundi 20 octobre 2014

Qui est pris qui croyait prendre

Aujourd'hui, j'ai reçu Richard Zorgniotti, correspondant du Midi Libre, pour une interview autour du Trait et du Point... Mais mon reporter personnel, j'ai nommé Cocotte Minute, a fait la photo de la photo. Et hop, le correspondant, pour une fois, s'est retrouvé dans la boîte!

dimanche 19 octobre 2014

C'était hier

Un après-midi passé en la charmante compagnie de Mic à parler de notre travail et nos projets, à expliquer nos albums, et bien sûr à les dédicacer! 

Un grand merci à Pascal du Centre Culturel Leclerc de St Aunès pour son accueil ainsi qu'à toutes les personnes qui sont venues à nous.