dimanche 2 février 2014

Quel talent!

Un mot lors de mon dernier post, c'était largement insuffisant, car ce livre est un énorme coup de cœur: Surtout ne prends pas froid, écrit par Isabelle Wlodarczyk.
Elle a un talent fou. ( Son arbre aux fruits amers fut mon coup de cœur ados 2013.)
@ Oskar éditeur
De quoi parle son dernier opus?
Esther, jeune fille de 10 ans, et sa maman sont internées au camp de Pithiviers en juillet 1942, parce qu'elles sont juives.
Esther débute une correspondance avec son père - qui travaille dans les Ardennes - où transparaît toute l'horreur de la situation et les conditions abominables de détention. Entre espoirs et doutes, Isabelle nous empoigne le cœur comme personne. L'injustice et la cruauté dont les hommes peuvent se rendre coupables apparaissent en filigrane à travers les phrases touchantes d'Esther qu'Isabelle sait faire parler juste. Il y a une sincérité désarmante dans ces lettres, celle de l'innocence menacée. C'est aussi magique qu'"Inconnu à cette adresse" de K. Kressman Taylor. Le texte en a l'intensité fracassante. En une cinquantaine de pages, tout se joue. Voilà, c'est dit: Isabelle, c'est la Katherine Kressman Taylor française! 
J'ai versé bien des larmes, car vous comprenez que cette histoire, tirée d'une correspondance réelle, finit mal... Là encore, Isabelle est très forte pour faire coïncider la forme et le fond.
Un livre choc qui se lit du collège à la maison de retraite. J'espère que vous allez vous précipiter!

7 commentaires:

  1. tu nous donnes envie de le découvrir en tout cas !
    il a l'air poignant.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Véronique pour ce billet.
    J'ai beaucoup aimé "Inconnu à cette adresse", j'ai hâte de découvrir le livre d'Isabelle.

    RépondreSupprimer
  3. N'oublie pas de sortir les mouchoirs! (Bon, j'avoue, je pleure facilement, mais l'une de mes amies qui vient de le finir l'a aussi trouvé bouleversant, alors... tu es prévenue!)

    RépondreSupprimer
  4. Je viens juste de lire ton article, que dire? Je rougis et je suis TRES touchée, merci ! merci ! merci!

    RépondreSupprimer